L’ergothérapie est une profession paramédicale inscrite au Code de la santé Publique (Art.L&R4331 et suivants) tournée sur l’accompagnement de l’individu dans sa globalité. Elle s’intéresse donc à l’ensemble des occupations (travailler, apprendre, manger, cuisiner, conduire…) d’une personne.

L’ergothérapeute fonde donc sa pratique sur l’analyse des performances d’un individu (sensorielles, physiques, cognitives…) afin de déterminer les problématiques limitantes de la personne. Il y répondra dans le cadre d’une relation thérapeutique adaptée, avec la mise en place d’activités adaptées et/ou avec  une intervention sur l’environnement.

L’ergothérapeute peut intervenir dès qu’une situation de handicap, c’est-à-dire la non réalisation ou la réalisation partielle des habitudes de vie, apparaît pour un individu. Son action n’est pas limitée à un groupe d’âge spécifique mais peut trouver un intérêt à tous les âges de la vie (du nourrisson à la personne âgée).

• Observer et évaluer les habitudes de vie/besoins de la personne, ainsi que l’environnement social/architectural pour définir l’ensemble des compétences efficientes et dysfonctionnements entravant l’activité.
• Prévenir en anticipant le développement de pathologies évolutives qui entraîneront des situations de handicap ou encore des problématiques en lien avec certains âges de la vie (par exemple, maintien à domicile de la personne âgée).
• Conseiller et accompagner les aidants dans leur problématique spécifique.
• Proposer et mettre en place des actions/activités en vue de maintenir l’indépendance (aspect moteur) et l’autonomie (aspect cognitif) dans les actes de vie quotidienne.
• Adapter le logement, poste de conduite, poste de travail… pour favoriser l’action de la personne avec une sécurité optimale.
• Orienter vers une approche pluridisciplinaire dans le cadre d’un accompagnement complémentaire si nécessaire.

Le bilan/l’évaluation

Ces actes restent, préalablement, indispensables à toute mise en place d’un accompagnement. Ils permettent d’observer/d’analyser les habitudes de vie de la personne, ainsi que les capacités/incapacités fonctionnelles/sensorielles/cognitives/psychiques ou encore les limitations environnementales. Ils permettront donc de définir l’ensemble des objectifs d’accompagnement visant à répondre de manière adaptée aux besoins de l’individu. Leur réalisation se déterminera en fonction de la plainte de la personne (au cabinet, à domicile, sur le lieu de travail…).

L’accompagnement :

Il fait suite au bilan/évaluation et répond aux objectifs définis par ces derniers. Ses modalités d’intervention (fréquence, lieu…) se verront déterminées par la plainte fonctionnelle émise par la personne, ainsi que le profil de cette dernière (attention, fatigabilité…).

Il vise à améliorer les fonctions déficientes limitant les actes de vie quotidienne. Il a une approche aussi bien rééducative que réadaptative. L’aspect rééducatif s’attardera à améliorer les fonctions déficitaires (motrices/cognitives/sensorielles…) tandis que l’action réadaptative s’appliquera à rechercher des outils ou aides techniques adaptées.

• Accompagnement des enfants avec des troubles des apprentissages (« dys », troubles des fonctions exécutives, TDA/H),
• Rééducation logico-mathématique
• Accompagnement des enfants avec trouble alimentaire pédiatrique « oralité », rééducation post-opératoire frénotomie
• Accompagnement trouble du sommeil en lien avec les difficultés attentionnelles
• Accompagnement des enfants présentant un trouble du spectre autistique
• Préconisation d’aide technique et aménagements de l’environnement pour les particuliers et entreprises
• Accompagnements thérapeutiques spécifiques : intégration sensorielle, médiation animale (hippothérapie et équithérapie).